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La cybercriminalité en milieu industriel au cœur d'une série d'ateliers.

Sécurité et Protection
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La Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI) a initié une série d'ateliers autour du thème '' la cybercriminalité en milieu industriel'' ce mercredi 26 avril 2023, au sein de l'institution à Abidjan-Plateau.

Aujourd'hui, la question de la lutte contre la Cybercriminalité est au centre de tous les débats. Pour apporter une réponse efficace à ce phénomène, l'état ivoirien envisage de créer l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et d’un Centre de supervision national des Opérations de Sécurité (SOC) qui selon les autorités vont « renforcer le dispositif de sécurité nationale » et permettre « de progresser dans notre indice global de cybersécurité au niveau continental et international. »

Stéphane Konan l'un des intervenants de ce panel a expliqué que les données sont aujourd’hui l’actif le plus important de toutes les entreprises. Selon lui, les actifs mobiliers, immobiliers numéraires ne sont plus ce qui est prisé par les groupes criminels de nos jours, ''ils convoitent les données à caractère personnel avant tout.'', dit-il.

À en croire le conférencier, les activités des cybercriminels vont de manière croissante et ne vont cesser vu que les données sont l’actif très important pour les compagnies. '' Donc les réponses qu’il faut apporter aux entreprises pour lutter contre ces attaques, est d’avoir une bonne classification des données en entreprise et utiliser des moyens de chiffrement qui permette de protéger ces données de la convoitise des cybercriminels.'', conseille-t-il. 

L'expert a confié que les types d’attaques les plus récurrentes sont des attaques sur la réputation des entreprises à partir des réseaux sociaux, ensuite l’interception des données des entreprises par le fishing.

Selon lui, les cyberattaques ont "des conséquences graves pour la vie privée des citoyens, la sécurité nationale, la réputation des entreprises et des gouvernements, et même la stabilité politique". C'est pourquoi il a exhorté les entreprises à faire de la lutte contre la cybercriminalité une priorité absolue.

Amadou Coulibaly Ministre de la communication et de l’économie numérique de Côte d'Ivoire avait indiqué qu'en Côte d’Ivoire, en 2021, le coût de la cybercriminalité était évalué à environ 6 milliards de FCFA avec 5 000 plaintes reçues par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité, et un taux de résolution de 50% environ, ce qui en fait un ratio élevé.

 

Source : Abidjan.net

ONUDI - Employement for Youth

La CGECI - le patonat ivoirien, en partenariat avec l'Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a donné le coup d'envoi de l'African Digital Week 2024 avec une conférence dédiée à la jeunesse portant sur les nouveaux métiers de l'industrie 4.0.

Tribune libre

Le projet de budget de l’Etat Ivoirien pour l’année 2024, s’équilibre en ressources et en charges à 13 720,70 milliards de FCFA enregistrant une hausse globale de plus de 17,3% par rapport au 11 694,36 milliards de 2023. Il repose sur une hypothèse de maintien du rythme de croissance économique avec un taux qui devrait se situer à 7,0% cette année et en 2024.

Publiée au journal officiel le 17 Octobre dernier, l’Ordonnance n° 2023-719 du 13 Septembre 2023 portant réforme des Impôts sur les traitements et salaires, pensions et rentes viagères à la charge des salariés entrera en application à compter du 1er Janvier 2024. Zoom sur les changements découlant de la réforme, le nouveau mode de calcul de l’impôt et les impacts sur la gouvernance fiscale des employeurs.

La Côte d'Ivoire a sollicité la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement d'un nouveau programme: Programme de Production Alimentaire d'Urgence (PPUA).
Le financement du secteur agricole demeure largement insuffisant avec 3,2% des dépenses publiques contre 10% des engagements de Maputo de 2003.
La Côte d'Ivoire a importé 1.113.000 tonnes de riz en 2020, soit 50% de ses besoins, 105 214 tonnes de maïs et 694 176 tonnes de blé.
Le PPUA a été évalué par la BAD en juin 2022 par suite de la requête du gouvernement référencée 0582/MPD/CAB-00/CT-CA/arts du 08 juin 2022.
Le but du programme est d’amortir l’impact des chocs exogènes et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Ce nouveau programme en dit long sur l'efficacité de la politique publique agricole, en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, notamment l'efficacité du Programme National d'Investissement Agricole (PNIA) et du Plan National de Développement (PND) concernant le secteur agricole.
S'appuyant sur les documents du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), le PNIA de première génération, mis en œuvre de 2010 à 2015, prolongé sur 2016, s'articulait autour de plusieurs objectifs stratégiques dont la sécurité et la souveraineté alimentaire de la Côte d'Ivoire.
Depuis 2016, le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaire est désormais un des axes couverts par le PND. Le PND 2016-2020 a pris en compte les objectifs à la fois économiques et sociaux de développement du secteur agricole au niveau national, selon trois axes dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui demeure importante à l'échelle nationale.
Selon vous, les politiques publiques agricoles visant la sécurité et la souveraineté alimentaire sont-elles vraiment efficaces?
Références:
- Rapport d'évaluation de projet du programme de production alimentaire d'urgence.
- Programme National d'Investissement Agricole de deuxième génération (2018-2025)

« Attention à la collecte de données », « Google nous surveille en permanence », « Les Gafa nous espionnent », « Nous sommes esclaves de ceux qui collectent nos données », peut-on entendre ici ou là, à l’occasion d’un verre entre amis ou d’une discussion de comptoir.