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3ème Cyber Africa Forum : les Etats africains invités à mutualiser leurs efforts dans la cybersécurité.

Sécurité et Protection
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Abidjan- Représentant le Premier Ministre Patrick Achi à la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition du Cyber Africa Forum (CAF), le lundi 24 avril 2023 à Abidjan-Cocody, le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Amadou Coulibaly, a appelé les Etats africains à travailler ensemble pour renforcer leurs défenses et prévenir les cyberattaques.

« La cybersécurité est une problématique mondiale qui nécessite une collaboration et une coopération nationale et internationale. Il est donc essentiel que nous travaillions ensemble pour protéger nos systèmes, nos données et nos identités », a dit Amadou Coulibaly.

Pour ce faire, le ministre ivoirien a soutenu que « des investissements doivent être faits dans des technologies et des formations pour protéger nos systèmes et nos données », car « les cyberattaques sont de plus en plus sophistiquées et fréquentes, touchant tant les grandes entreprises que les particuliers ».

Parlant de son pays, Amadou Coulibaly a indiqué que l’Etat de Côte d’Ivoire a ratifié la convention de Budapest sur la cybercriminalité et la convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (convention de Malabo). Le ministère de la Communication et de l’Economie numérique s’est également doté, le 3 août 2022, d’une Direction de la Confiance numérique et de la Cybersécurité, pour servir de point de contact et de coordination nationale des actions sur ce sujet essentiel.

Pour répondre efficacement au défi du coût de la cybercriminalité qui était évalué en Côte d’Ivoire en 2021 à 6 milliards de FCFA avec 5 000 plaintes reçues par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), et un taux de résolution de 50% environ, ce qui en fait un ratio élevé, le ministre a déclaré que le gouvernement a adopté en Conseil des ministres le 22 décembre 2021, une Stratégie nationale de Cybersécurité 2021-2025. Celle-ci en définit les grands axes dont certains portent sur la protection du cyberespace, le renforcement de la confiance numérique et la coopération internationale.

Il a annoncé, pour les prochains mois, la création de l’Agence nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et d’un Centre de supervision national des opérations de Sécurité qui viendront renforcer le dispositif de sécurité nationale et permettront au pays de progresser dans son indice global de cybersécurité au niveau continental et international.

Le thème de cette édition 2023 qui a réuni plusieurs ministres de l’Economie numérique du Bénin, du Togo, du Congo, de la RDC, etc. est : "Enjeux, acteurs et partenaires : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique".

 

 CICG

 

ONUDI - Employement for Youth

La CGECI - le patonat ivoirien, en partenariat avec l'Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a donné le coup d'envoi de l'African Digital Week 2024 avec une conférence dédiée à la jeunesse portant sur les nouveaux métiers de l'industrie 4.0.

Tribune libre

Le projet de budget de l’Etat Ivoirien pour l’année 2024, s’équilibre en ressources et en charges à 13 720,70 milliards de FCFA enregistrant une hausse globale de plus de 17,3% par rapport au 11 694,36 milliards de 2023. Il repose sur une hypothèse de maintien du rythme de croissance économique avec un taux qui devrait se situer à 7,0% cette année et en 2024.

Publiée au journal officiel le 17 Octobre dernier, l’Ordonnance n° 2023-719 du 13 Septembre 2023 portant réforme des Impôts sur les traitements et salaires, pensions et rentes viagères à la charge des salariés entrera en application à compter du 1er Janvier 2024. Zoom sur les changements découlant de la réforme, le nouveau mode de calcul de l’impôt et les impacts sur la gouvernance fiscale des employeurs.

La Côte d'Ivoire a sollicité la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement d'un nouveau programme: Programme de Production Alimentaire d'Urgence (PPUA).
Le financement du secteur agricole demeure largement insuffisant avec 3,2% des dépenses publiques contre 10% des engagements de Maputo de 2003.
La Côte d'Ivoire a importé 1.113.000 tonnes de riz en 2020, soit 50% de ses besoins, 105 214 tonnes de maïs et 694 176 tonnes de blé.
Le PPUA a été évalué par la BAD en juin 2022 par suite de la requête du gouvernement référencée 0582/MPD/CAB-00/CT-CA/arts du 08 juin 2022.
Le but du programme est d’amortir l’impact des chocs exogènes et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Ce nouveau programme en dit long sur l'efficacité de la politique publique agricole, en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, notamment l'efficacité du Programme National d'Investissement Agricole (PNIA) et du Plan National de Développement (PND) concernant le secteur agricole.
S'appuyant sur les documents du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), le PNIA de première génération, mis en œuvre de 2010 à 2015, prolongé sur 2016, s'articulait autour de plusieurs objectifs stratégiques dont la sécurité et la souveraineté alimentaire de la Côte d'Ivoire.
Depuis 2016, le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaire est désormais un des axes couverts par le PND. Le PND 2016-2020 a pris en compte les objectifs à la fois économiques et sociaux de développement du secteur agricole au niveau national, selon trois axes dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui demeure importante à l'échelle nationale.
Selon vous, les politiques publiques agricoles visant la sécurité et la souveraineté alimentaire sont-elles vraiment efficaces?
Références:
- Rapport d'évaluation de projet du programme de production alimentaire d'urgence.
- Programme National d'Investissement Agricole de deuxième génération (2018-2025)

« Attention à la collecte de données », « Google nous surveille en permanence », « Les Gafa nous espionnent », « Nous sommes esclaves de ceux qui collectent nos données », peut-on entendre ici ou là, à l’occasion d’un verre entre amis ou d’une discussion de comptoir.