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Le marché financier régional de l’UMOA en quête de plus de compétitivité

Intégration régionale
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L’Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA) souhaite avoir le moins d’intermédiaires possible pour diminuer les coûts de tarifications sur les transactions selon son Secrétaire Général, Ripert Bossouké.

L’Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA) a présenté, lundi à Dakar, les conclusions de l’étude sur la tarification applicable sur le marché financier régional de l’UMOA. Le document révèle « une part prépondérante des intermédiaires avec plus de 85 % des tarifs ».

Ce taux, très élevé comparé à d’autres places financières internationales, est un frein à l’attractivité du marché commun aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). « La tarification peut être un élément déclencheur d’une décision d’investissement. Car un investisseur peut décider d’acheter un titre parce que la tarification du service est bonne. Et comme c’est de la finance désintermédiée, nous devons avoir le moins d’intermédiaires possible », a plaidé M. Bossouké.

Dans une modélisation de l’impact d’une diminution de la tarification, la recherche montre que chaque réduction de 0,10 % du tarif de courtage entrainerait une augmentation du volume d’intermédiation de 22,44 %. « Nous devons toujours faire en sorte que les coûts de transactions soient les plus bas possibles. C’est cette philosophie qui nous guide en tant que régulateur et qui vise à offrir les meilleurs services aux coûts les plus justes pour les investisseurs et les émetteurs », a indiqué le Secrétaire Général de l’AMF-UMOA.

Dans les marchés financiers, chaque acteur propose divers services à des prix variés. « Dans cette panoplie d’offres, l’objectif du régulateur est que l’investisseur ou l’émetteur comprenne à quelle nature de service il fait face et quel est le coût associé afin de comparer avec les coûts proposés par d’autres entités pour pouvoir se déterminer. C’est cela qui permet d’assurer, pour lui-même, son objectif de rentabilité et de participation aux opérations du marché à des coûts compétitifs », a relevé Ripert Bossouké.

La tarification n’est pas la seule entrave à la compétitivité du marché régional. C’est pourquoi la recherche préconise d’agir sur plusieurs leviers. Premièrement, il s’agira de promouvoir la concurrence entre les opérateurs privés en révisant la réglementation pour éliminer les barrières de sorte que toutes les institutions, indépendamment de leur statut juridique (Sociétés de Gestion et d’Intermédiation, Spécialistes en Valeurs du Trésor, banques) et dès le moment qu’elles remplissent les conditions établies, puissent exercer les mêmes activités.

L’étude propose également de promouvoir la transparence et l’efficience du marché en imposant la publication, sur les sites web des intermédiaires, de leurs états financiers et leurs grilles tarifaires. Elle les invite aussi à compléter les informations publiées sur les marchés obligataires primaires par les institutions de marché/émetteurs et à compléter les informations publiées sur les marchés secondaires par les institutions de marché.

Par ailleurs, elle encourage les acteurs à améliorer le système d’homologation des tarifs des opérateurs de marché de l’AMF-UMOA et à développer, par le superviseur et les entités qui exercent leur activité en situation de monopole, une comptabilité analytique permettant de connaître les recettes et les dépenses générées par les différents segments d’activité.

Enfin, elle les exhorte à un renforcement de la cohérence du marché de la dette publique.

APA

ONUDI - Employement for Youth

La CGECI - le patonat ivoirien, en partenariat avec l'Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a donné le coup d'envoi de l'African Digital Week 2024 avec une conférence dédiée à la jeunesse portant sur les nouveaux métiers de l'industrie 4.0.

Tribune libre

Le projet de budget de l’Etat Ivoirien pour l’année 2024, s’équilibre en ressources et en charges à 13 720,70 milliards de FCFA enregistrant une hausse globale de plus de 17,3% par rapport au 11 694,36 milliards de 2023. Il repose sur une hypothèse de maintien du rythme de croissance économique avec un taux qui devrait se situer à 7,0% cette année et en 2024.

Publiée au journal officiel le 17 Octobre dernier, l’Ordonnance n° 2023-719 du 13 Septembre 2023 portant réforme des Impôts sur les traitements et salaires, pensions et rentes viagères à la charge des salariés entrera en application à compter du 1er Janvier 2024. Zoom sur les changements découlant de la réforme, le nouveau mode de calcul de l’impôt et les impacts sur la gouvernance fiscale des employeurs.

La Côte d'Ivoire a sollicité la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement d'un nouveau programme: Programme de Production Alimentaire d'Urgence (PPUA).
Le financement du secteur agricole demeure largement insuffisant avec 3,2% des dépenses publiques contre 10% des engagements de Maputo de 2003.
La Côte d'Ivoire a importé 1.113.000 tonnes de riz en 2020, soit 50% de ses besoins, 105 214 tonnes de maïs et 694 176 tonnes de blé.
Le PPUA a été évalué par la BAD en juin 2022 par suite de la requête du gouvernement référencée 0582/MPD/CAB-00/CT-CA/arts du 08 juin 2022.
Le but du programme est d’amortir l’impact des chocs exogènes et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Ce nouveau programme en dit long sur l'efficacité de la politique publique agricole, en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, notamment l'efficacité du Programme National d'Investissement Agricole (PNIA) et du Plan National de Développement (PND) concernant le secteur agricole.
S'appuyant sur les documents du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), le PNIA de première génération, mis en œuvre de 2010 à 2015, prolongé sur 2016, s'articulait autour de plusieurs objectifs stratégiques dont la sécurité et la souveraineté alimentaire de la Côte d'Ivoire.
Depuis 2016, le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaire est désormais un des axes couverts par le PND. Le PND 2016-2020 a pris en compte les objectifs à la fois économiques et sociaux de développement du secteur agricole au niveau national, selon trois axes dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui demeure importante à l'échelle nationale.
Selon vous, les politiques publiques agricoles visant la sécurité et la souveraineté alimentaire sont-elles vraiment efficaces?
Références:
- Rapport d'évaluation de projet du programme de production alimentaire d'urgence.
- Programme National d'Investissement Agricole de deuxième génération (2018-2025)

« Attention à la collecte de données », « Google nous surveille en permanence », « Les Gafa nous espionnent », « Nous sommes esclaves de ceux qui collectent nos données », peut-on entendre ici ou là, à l’occasion d’un verre entre amis ou d’une discussion de comptoir.