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Espace Uemoa : Les dépenses publiques en hausse de 1459,8 milliards de FCFA

Intégration régionale
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L’activité économique dans l’Union monétaire ouest-africaine est globalement positive. Au dernier trimestre de l’année 2022, les dépenses publiques totales de l’Union (hors Bénin et Mali) ont connu une hausse de 1459,8 milliards de FCfa ; soit une augmentation de 24,9 % par rapport au quatrième trimestre de 2021.

De l’édition 58 de la note de conjoncture économique régionale dans l’espace Uemoa du 4e semestre 2022, rendue publique le 17 avril par le département de Politiques économiques et de la fiscalité intérieure sur le site de l'Union, il ressort que cette dynamique régionale a été notamment portée par la hausse importante des dépenses relevées en Côte d’Ivoire (+814,1 milliards ; soit +28,7 %), au Burkina Faso (+549,9 mds ; soit + 69,6 %), au Sénégal (+224,1 mds ; soit +25 %). « L'analyse de l’évolution des dépenses publiques totales de l’Union hors Bénin et Mali, selon leurs principales composantes, permet de constater que la hausse des dépenses publiques observée au niveau régional est due, aussi bien à la hausse des dépenses en capital (en investissement) qu'à celle des dépenses courantes (dépenses ordinaires, de consommation, de paiement des salaires) de l'Union.

Concernant les dépenses courantes de l'Union, elles sont ressorties en hausse de 1249,7 mds (+ 48,3 %) par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente », explique la note. Autre point saillant de la note, les échanges commerciaux, au quatrième trimestre 2022, avec l’extérieur, ont aussi été en hausse comparativement au troisième trimestre de l’année.

Ces hausses sont, respectivement, de 7,9 % et 18 ,5 % pour les exportations et les importations. Par rapport à même période de l’année 2021, les exportations et les importations de l’Union (hors Bénin et Mali) ont, en effet, connu une augmentation de 7,1 % et 48,9 %. En cumul pour l’année 2022, les exportations ont enregistré une hausse annuelle de 15,3 %, tandis que les importations sont ressorties en augmentation de 38,3 %.

S’agissant de 2022, les estimations indiquent une progression de l’activité économique de l’Union. Cette croissance est en lien avec la bonne tenue de tous les secteurs d’activités dans l’espace notamment, l’agriculture, le commerce, les services, les finances publiques, la situation monétaire etc. Des pays tels que la Côte d’Ivoire enregistrent, respectivement, un taux de croissance de plus de 6,8 % ; le Bénin (6 %), le Niger (7,1 %) ; le Togo (+5,8 %) etc. Quant au contexte international, les conséquences directes et indirectes de la guerre en Ukraine ont fortement atténué la reprise post-Covid-19.

Les statistiques macroéconomiques publiées par le Fonds monétaire international (Fmi) en janvier 2023 soulignent que la croissance de l’économie mondiale a été de 3,4 % en 2022, contre 6,2 % en 2021. « En Afrique subsaharienne, la croissance économique a reculé pour atteindre 3,8 % en 2022, contre 4,7 % en 2021. En 2023, elle devrait se situer autour de 3,8 % comme en 2022 », souligne la note.

 

Source : fraternité matin

ONUDI - Employement for Youth

La CGECI - le patonat ivoirien, en partenariat avec l'Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a donné le coup d'envoi de l'African Digital Week 2024 avec une conférence dédiée à la jeunesse portant sur les nouveaux métiers de l'industrie 4.0.

Tribune libre

Le projet de budget de l’Etat Ivoirien pour l’année 2024, s’équilibre en ressources et en charges à 13 720,70 milliards de FCFA enregistrant une hausse globale de plus de 17,3% par rapport au 11 694,36 milliards de 2023. Il repose sur une hypothèse de maintien du rythme de croissance économique avec un taux qui devrait se situer à 7,0% cette année et en 2024.

Publiée au journal officiel le 17 Octobre dernier, l’Ordonnance n° 2023-719 du 13 Septembre 2023 portant réforme des Impôts sur les traitements et salaires, pensions et rentes viagères à la charge des salariés entrera en application à compter du 1er Janvier 2024. Zoom sur les changements découlant de la réforme, le nouveau mode de calcul de l’impôt et les impacts sur la gouvernance fiscale des employeurs.

La Côte d'Ivoire a sollicité la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement d'un nouveau programme: Programme de Production Alimentaire d'Urgence (PPUA).
Le financement du secteur agricole demeure largement insuffisant avec 3,2% des dépenses publiques contre 10% des engagements de Maputo de 2003.
La Côte d'Ivoire a importé 1.113.000 tonnes de riz en 2020, soit 50% de ses besoins, 105 214 tonnes de maïs et 694 176 tonnes de blé.
Le PPUA a été évalué par la BAD en juin 2022 par suite de la requête du gouvernement référencée 0582/MPD/CAB-00/CT-CA/arts du 08 juin 2022.
Le but du programme est d’amortir l’impact des chocs exogènes et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Ce nouveau programme en dit long sur l'efficacité de la politique publique agricole, en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, notamment l'efficacité du Programme National d'Investissement Agricole (PNIA) et du Plan National de Développement (PND) concernant le secteur agricole.
S'appuyant sur les documents du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), le PNIA de première génération, mis en œuvre de 2010 à 2015, prolongé sur 2016, s'articulait autour de plusieurs objectifs stratégiques dont la sécurité et la souveraineté alimentaire de la Côte d'Ivoire.
Depuis 2016, le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaire est désormais un des axes couverts par le PND. Le PND 2016-2020 a pris en compte les objectifs à la fois économiques et sociaux de développement du secteur agricole au niveau national, selon trois axes dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui demeure importante à l'échelle nationale.
Selon vous, les politiques publiques agricoles visant la sécurité et la souveraineté alimentaire sont-elles vraiment efficaces?
Références:
- Rapport d'évaluation de projet du programme de production alimentaire d'urgence.
- Programme National d'Investissement Agricole de deuxième génération (2018-2025)

« Attention à la collecte de données », « Google nous surveille en permanence », « Les Gafa nous espionnent », « Nous sommes esclaves de ceux qui collectent nos données », peut-on entendre ici ou là, à l’occasion d’un verre entre amis ou d’une discussion de comptoir.