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La Commission du Sénat, unanime sur le budget 2024 du Ministère du Patrimoine et du Portefeuille de l'État

Économie et Finances
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Ce vendredi 8 décembre 2023, la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) du Sénat a adopté à l'unanimité le budget 2024 du ministère du Patrimoine, du Portefeuille de l'État et des Entreprises publiques, d'un montant de 18,49 milliards Fcfa, lors de sa réunion à Yamoussoukro ce vendredi.

Le ministre Moussa Sanogo a présenté ce budget dans le cadre de l'examen du projet de loi portant sur le budget de l'État pour l'année 2024. Il a souligné que ce budget se concentre principalement sur les programmes d'Administration générale et de Portefeuille de l'État.

Au cours de la présentation, le ministre a mis en avant les principaux axes d'intervention, en commençant par le Portefeuille de l'État, dont le bilan de l'exercice précédent a été positif à plusieurs égards. Les mesures mises en œuvre ont entraîné une amélioration significative des indicateurs de performance des sociétés publiques, avec des résultats nets passant de 33 milliards Fcfa en 2018 à 219 milliards Fcfa en 2022, soit une multiplication par 6,5.

Le nombre d'entreprises en situation déficitaire a également diminué, passant de 18 en 2017 à 13 en 2022, avec une réduction du niveau des déficits de -68 milliards Fcfa en 2017 à -34,9 milliards Fcfa. Cette amélioration globale s'est traduite par un doublement des dividendes entre 2018 et 2022, passant de 26 à 52 milliards Fcfa. Cependant, le ministre a souligné la nécessité de rester vigilant face à certaines situations spécifiques.

En termes de perspectives, le ministre a souligné la nécessité de résoudre la problématique des résultats nets déficitaires en révisant les modèles économiques des entreprises concernées. Il prévoit également d'initier des réformes pour encadrer le processus d'octroi de dons à ces entreprises, en veillant à ce qu'elles respectent les procédures de passation des marchés publics et soient dotées de plans stratégiques.

Concernant la gestion du patrimoine de l'État, Moussa Sanogo a souligné que le recensement actuel indique au moins 50 000 biens, comparé aux 32 000 recensés précédemment. Il a souligné l'importance de valoriser ce patrimoine en réalisant un recensement exhaustif du patrimoine immobilier de l'État à l'échelle nationale et internationale, suivi de leur géolocalisation et évaluation.

Le ministre a également évoqué la nécessité de sécuriser ces biens par des titres de propriété, de résoudre les litiges fonciers existants et de prévoir des dotations budgétaires pour assurer leur entretien. Il a estimé qu'une somme de 130 milliards Fcfa serait nécessaire annuellement pour assurer l'entretien des biens immobiliers de l'État. Le ministre a également exprimé son intention de résoudre les problèmes liés aux locations en dehors des procédures administratives.

En ce qui concerne la gestion des établissements publics nationaux et assimilés, le ministre a déclaré qu'il travaillerait à optimiser la mobilisation des ressources propres par ces établissements, conformément aux textes réglementaires qui leur imposent de couvrir 60% de leurs charges.

ONUDI - Employement for Youth

La CGECI - le patonat ivoirien, en partenariat avec l'Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a donné le coup d'envoi de l'African Digital Week 2024 avec une conférence dédiée à la jeunesse portant sur les nouveaux métiers de l'industrie 4.0.

Tribune libre

Le projet de budget de l’Etat Ivoirien pour l’année 2024, s’équilibre en ressources et en charges à 13 720,70 milliards de FCFA enregistrant une hausse globale de plus de 17,3% par rapport au 11 694,36 milliards de 2023. Il repose sur une hypothèse de maintien du rythme de croissance économique avec un taux qui devrait se situer à 7,0% cette année et en 2024.

Publiée au journal officiel le 17 Octobre dernier, l’Ordonnance n° 2023-719 du 13 Septembre 2023 portant réforme des Impôts sur les traitements et salaires, pensions et rentes viagères à la charge des salariés entrera en application à compter du 1er Janvier 2024. Zoom sur les changements découlant de la réforme, le nouveau mode de calcul de l’impôt et les impacts sur la gouvernance fiscale des employeurs.

La Côte d'Ivoire a sollicité la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement d'un nouveau programme: Programme de Production Alimentaire d'Urgence (PPUA).
Le financement du secteur agricole demeure largement insuffisant avec 3,2% des dépenses publiques contre 10% des engagements de Maputo de 2003.
La Côte d'Ivoire a importé 1.113.000 tonnes de riz en 2020, soit 50% de ses besoins, 105 214 tonnes de maïs et 694 176 tonnes de blé.
Le PPUA a été évalué par la BAD en juin 2022 par suite de la requête du gouvernement référencée 0582/MPD/CAB-00/CT-CA/arts du 08 juin 2022.
Le but du programme est d’amortir l’impact des chocs exogènes et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Ce nouveau programme en dit long sur l'efficacité de la politique publique agricole, en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, notamment l'efficacité du Programme National d'Investissement Agricole (PNIA) et du Plan National de Développement (PND) concernant le secteur agricole.
S'appuyant sur les documents du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), le PNIA de première génération, mis en œuvre de 2010 à 2015, prolongé sur 2016, s'articulait autour de plusieurs objectifs stratégiques dont la sécurité et la souveraineté alimentaire de la Côte d'Ivoire.
Depuis 2016, le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaire est désormais un des axes couverts par le PND. Le PND 2016-2020 a pris en compte les objectifs à la fois économiques et sociaux de développement du secteur agricole au niveau national, selon trois axes dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui demeure importante à l'échelle nationale.
Selon vous, les politiques publiques agricoles visant la sécurité et la souveraineté alimentaire sont-elles vraiment efficaces?
Références:
- Rapport d'évaluation de projet du programme de production alimentaire d'urgence.
- Programme National d'Investissement Agricole de deuxième génération (2018-2025)

« Attention à la collecte de données », « Google nous surveille en permanence », « Les Gafa nous espionnent », « Nous sommes esclaves de ceux qui collectent nos données », peut-on entendre ici ou là, à l’occasion d’un verre entre amis ou d’une discussion de comptoir.