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Financement public du développement : la ministre Kaba Nialé partage la vision de la Côte-d’Ivoire à Paris.

Économie et Finances
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Le lundi 13 mars 2023, la ministre du Plan et du Développement, Kaba Nialé, a fait plusieurs recommandations aux bailleurs de fonds, lors d’un séminaire à Paris, en France.

Avec pour thème : « le financement international public du développement: quelles finalités, quels destinataires? », Ce séminaire organisé par le Secrétariat d'Etat auprès du Ministère Français de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, et la Fondation pour les Études et les Recherches sur le Développement International (FERDI), s'inscrivait dans le cadre des discussions sur l'architecture internationale du financement du développement, tout en préparant le Sommet de Paris de juin 2023, qui portera sur le financement du développement des pays vulnérables.

Dans son intervention, Kaba Nialé a insisté sur la nécessité pour les donateurs d'adopter des approches plus volontaristes pour soutenir les dynamiques de transformation structurelle et d'industrialisation dans les pays en développement. Dans cette dynamique, elle a indiqué qu'il est indispensable de compléter les flux d'aide avec des stratégies basées sur l'intervention du secteur privé. La ministre a proposé également la prise en compte des questions de vulnérabilité des pays.

En présence des personnalités dont Tertius Zongo, ancien Premier ministre du Burkina Faso, Directeur de la Chaire Sahel, María Del Pilar Garrido Gonzalo, Directeur de la Direction de la coopération au Développement (DCD) à l'OCDE, et Pierre Jacquet, ancien président du Global Development Network (GDN), la ministre du Plan et du Développement a partagé la vision et les perspectives de la Côte d'Ivoire et des pays en développement pour un financement efficace, efficient et durable du développement.

ecobizfm

ONUDI - Employement for Youth

La CGECI - le patonat ivoirien, en partenariat avec l'Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a donné le coup d'envoi de l'African Digital Week 2024 avec une conférence dédiée à la jeunesse portant sur les nouveaux métiers de l'industrie 4.0.

Tribune libre

Le projet de budget de l’Etat Ivoirien pour l’année 2024, s’équilibre en ressources et en charges à 13 720,70 milliards de FCFA enregistrant une hausse globale de plus de 17,3% par rapport au 11 694,36 milliards de 2023. Il repose sur une hypothèse de maintien du rythme de croissance économique avec un taux qui devrait se situer à 7,0% cette année et en 2024.

Publiée au journal officiel le 17 Octobre dernier, l’Ordonnance n° 2023-719 du 13 Septembre 2023 portant réforme des Impôts sur les traitements et salaires, pensions et rentes viagères à la charge des salariés entrera en application à compter du 1er Janvier 2024. Zoom sur les changements découlant de la réforme, le nouveau mode de calcul de l’impôt et les impacts sur la gouvernance fiscale des employeurs.

La Côte d'Ivoire a sollicité la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le financement d'un nouveau programme: Programme de Production Alimentaire d'Urgence (PPUA).
Le financement du secteur agricole demeure largement insuffisant avec 3,2% des dépenses publiques contre 10% des engagements de Maputo de 2003.
La Côte d'Ivoire a importé 1.113.000 tonnes de riz en 2020, soit 50% de ses besoins, 105 214 tonnes de maïs et 694 176 tonnes de blé.
Le PPUA a été évalué par la BAD en juin 2022 par suite de la requête du gouvernement référencée 0582/MPD/CAB-00/CT-CA/arts du 08 juin 2022.
Le but du programme est d’amortir l’impact des chocs exogènes et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Ce nouveau programme en dit long sur l'efficacité de la politique publique agricole, en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, notamment l'efficacité du Programme National d'Investissement Agricole (PNIA) et du Plan National de Développement (PND) concernant le secteur agricole.
S'appuyant sur les documents du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), le PNIA de première génération, mis en œuvre de 2010 à 2015, prolongé sur 2016, s'articulait autour de plusieurs objectifs stratégiques dont la sécurité et la souveraineté alimentaire de la Côte d'Ivoire.
Depuis 2016, le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaire est désormais un des axes couverts par le PND. Le PND 2016-2020 a pris en compte les objectifs à la fois économiques et sociaux de développement du secteur agricole au niveau national, selon trois axes dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui demeure importante à l'échelle nationale.
Selon vous, les politiques publiques agricoles visant la sécurité et la souveraineté alimentaire sont-elles vraiment efficaces?
Références:
- Rapport d'évaluation de projet du programme de production alimentaire d'urgence.
- Programme National d'Investissement Agricole de deuxième génération (2018-2025)

« Attention à la collecte de données », « Google nous surveille en permanence », « Les Gafa nous espionnent », « Nous sommes esclaves de ceux qui collectent nos données », peut-on entendre ici ou là, à l’occasion d’un verre entre amis ou d’une discussion de comptoir.